Myodésopsies

C'est quoi les corps flottants ?

Les corps flottants sont des petites taches, filaments ou ombres qui apparaissent dans le champ de vision et semblent flotter en mouvement avec les yeux. Ils sont particulièrement visibles sur un fond clair (ciel, écran blanc, mur uniforme) et peuvent être perçus comme des particules suspendues ou des structures filamenteuses qui dérivent lentement avant de disparaître temporairement.


Qui est le plus touché par les corps flottants

1. Définition des corps flottants


Les corps flottants sont des opacités situées dans le vitré, la substance gélatineuse transparente qui remplit l’intérieur de l’œil entre le cristallin et la rétine. Avec le temps, cette structure vitréenne se dégrade naturellement, et des agrégats de fibres de collagène ou de cellules mortes peuvent se former. Ces petits débris flottent alors librement dans le vitré et projettent des ombres sur la rétine, créant ainsi la perception de mouches volantes.


Contrairement aux troubles de la cornée ou du cristallin, les corps flottants ne sont pas situés sur la surface de l’œil mais bien dans le vitré, ce qui explique pourquoi ils se déplacent avec les mouvements des yeux et semblent parfois fuir lorsqu’on tente de les fixer.


Les corps flottants portent plusieurs appellations en fonction des perceptions individuelles et des contextes médicaux :


  • Myodésopsies : Terme médical désignant ces opacités flottantes dans le vitré.
  • Mouches volantes : Nom populaire décrivant l’impression d’ombres mobiles ressemblant à de petites mouches.
  • Filaments flottants : Désigne les structures filamenteuses observées par certains patients.
  • Ombres vitreuses : Référence à la nature de ces opacités qui projettent des ombres sur la rétine.
  • Points noirs dans l’œil : Expression utilisée lorsque les corps flottants apparaissent sous forme de petites taches sombres.
  • Nuages flottants : Pour ceux qui perçoivent des formes plus diffuses et brumeuses.
  • Taches mobiles : Désigne l’impression de mouvement constant des corps flottants au gré des mouvements oculaires.


Ces différentes désignations reflètent les variations de perception et l’impact que ces phénomènes peuvent avoir sur la vision au quotidien.



Pourquoi les voit-on plus dans certaines conditions ?


Les corps flottants sont plus visibles dans certaines situations en raison du contraste et de la diffusion de la lumière à l’intérieur de l’œil. Certains facteurs amplifient leur perception et les rendent plus gênants, notamment la luminosité et l’état de fatigue visuelle.


Lorsqu’on regarde un fond clair, comme un ciel bleu, un mur blanc ou un écran lumineux, l’absence de détails visuels rend les corps flottants plus apparents. La lumière traverse directement le vitré et met en évidence ces opacités, projetant des ombres bien nettes sur la rétine.


Une forte luminosité extérieure accentue également leur perception. Lorsqu’on est exposé à une lumière intense, la pupille se rétracte pour limiter l’entrée de lumière dans l’œil, ce qui augmente la netteté des images projetées sur la rétine. Par conséquent, les corps flottants apparaissent plus nets et contrastés, les rendant plus visibles qu’en faible luminosité.


Les changements brusques de luminosité peuvent aussi temporairement accentuer ces opacités. Lorsque l’on passe d’un endroit sombre à un environnement très éclairé, comme en sortant dehors après avoir été dans une pièce peu lumineuse, l’œil met quelques instants à s’adapter. Durant cette phase d’adaptation, les corps flottants peuvent sembler plus nombreux ou plus marqués.


Enfin, la fatigue oculaire et la sécheresse jouent un rôle dans la perception des corps flottants. Une exposition prolongée aux écrans ou une lecture intensive peut réduire la capacité du cerveau à ignorer ces opacités, les rendant plus perceptibles. La sécheresse oculaire, en modifiant la qualité du film lacrymal et la diffusion de la lumière, peut également accentuer cette sensation.


Ces facteurs expliquent pourquoi certaines personnes remarquent davantage leurs corps flottants à certains moments et dans certaines conditions, alors qu’ils peuvent passer inaperçus dans d’autres situations.


Les corps flottants sont un phénomène courant et bénin dans la majorité des cas, bien qu’ils puissent être gênants pour certains. Leur perception varie en fonction de l’environnement, de l’âge et de l’état du vitré. Mieux comprendre leur nature permet de les accepter plus facilement et d’adopter des stratégies pour minimiser leur impact sur la vision quotidienne.


Qui est le plus touché par les corps flottants

2. Pourquoi j'ai des corps flottants ?

Si vous avez déjà surpris une petite ombre dériver lentement dans votre champ de vision en essayant vainement de la fixer, vous vous êtes sans doute demandé d’où viennent ces “mouches volantes” qui semblent flotter dans vos yeux. Ces petites opacités ne sont pas le fruit de votre imagination, ni des poussières posées sur votre rétine. Elles ont une origine bien réelle et sont souvent le résultat de changements naturels ou d’événements spécifiques affectant le vitré.


Voyons ensemble les principales causes qui expliquent leur apparition.



  • Vieillissement du vitré : l’usure naturelle du temps


Tout comme la peau perd de son élasticité avec l’âge, le vitré, cette substance gélatineuse qui remplit l’intérieur de l’œil, subit également une transformation au fil des années. Normalement homogène et transparent, il commence à se liquéfier avec le temps, entraînant la formation de petits agrégats de collagène. Ces particules flottent alors librement dans le gel vitréen et projettent des ombres sur la rétine, donnant naissance aux fameux corps flottants. Ce phénomène, appelé décollement postérieur du vitré (DPV), est fréquent après 50 ans et encore plus marqué chez les personnes myopes.


  • Myopie : un facteur de risque aggravant


Si vous êtes myope, vous êtes plus susceptible de voir des corps flottants, et ce, parfois bien avant d’atteindre l’âge des cheveux blancs ! Pourquoi ? Parce que l’œil myope est plus allongé, ce qui modifie la structure du vitré et le rend plus propice à la formation de ces opacités.


Les myopes présentent aussi un risque accru de décollement de la rétine, une complication plus sérieuse qui peut, dans certains cas, être précédée d’une augmentation soudaine des corps flottants et de flashs lumineux.


Moralité : si vous êtes myope et que vous voyez tout à coup une pluie de points noirs dans votre vision, il vaut mieux consulter un ophtalmologue rapidement !



  • Traumatismes oculaires : quand l’œil prend un coup


Un choc violent sur l’œil, que ce soit un coup, une chute ou même un accident sportif, peut provoquer un remaniement brutal du vitré. Ces traumatismes peuvent entraîner la formation de nouveaux corps flottants ou, pire encore, provoquer une hémorragie intraoculaire si des vaisseaux sont touchés.


Si vous avez reçu un impact à l’œil et que vous voyez apparaître des taches sombres persistantes, il est impératif de consulter sans tarder pour s’assurer qu’aucune lésion grave n’a eu lieu.



  • Inflammations intraoculaires : quand l’œil s’enflamme


L’uvéite, la vitréite ou d’autres inflammations oculaires peuvent provoquer une accumulation de débris cellulaires dans le vitré, rendant les corps flottants plus nombreux et parfois plus gênants. Ces inflammations peuvent être liées à des maladies auto-immunes, des infections ou même des réactions à certaines pathologies systémiques.


Contrairement aux myodésopsies classiques, les corps flottants causés par une inflammation peuvent apparaître soudainement, s’accompagner d’une baisse de la vision et nécessitent un traitement médical adapté.



  • Chirurgies oculaires : un effet secondaire possible


Avez-vous récemment subi une opération de la cataracte ou une chirurgie réfractive au laser ? Parfois, une intervention oculaire peut perturber l’équilibre du vitré et provoquer l’apparition de nouveaux corps flottants.


Bien que ces opacités post-opératoires puissent être temporaires, certaines peuvent persister et nécessiter un suivi. Dans de rares cas, une intervention chirurgicale comme la vitrectomie peut être envisagée si l’inconfort visuel devient trop important.


Si vous observez des corps flottants, pas de panique, ils sont généralement bénins et font simplement partie du vieillissement naturel de l’œil. Toutefois, une apparition soudaine, une augmentation rapide ou des flashs lumineux sont des signaux d’alerte nécessitant une consultation immédiate.


👉 À suivre : Ces ombres bougent-elles en permanence ? Peuvent-elles disparaître d’elles-mêmes ? Découvrons ensemble ce qu’il faut surveiller et quand consulter un spécialiste. 


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3. Les corps flottants sont-ils dangereux ?



Voir des taches qui dérivent lentement dans votre champ de vision peut être agaçant, mais est-ce vraiment grave ? Faut-il s’inquiéter et courir chez l’ophtalmo ou simplement apprendre à vivre avec ? Comme pour beaucoup de choses en médecine, la réponse est ça dépend.


La bonne nouvelle, c’est que dans la grande majorité des cas, les corps flottants sont totalement bénins et ne présentent aucun danger pour la vision. Mais il existe aussi des situations où leur apparition peut être le signe d’un problème plus sérieux, nécessitant une consultation sans tarder. Voyons ensemble comment faire la distinction.



Les corps flottants bénins : la plupart du temps, rien d’inquiétant


Si vous voyez quelques filaments ou points noirs flotter de temps en temps, surtout dans un environnement lumineux, il y a de grandes chances que ce soit juste une conséquence naturelle du vieillissement du vitré.


Avec le temps, le gel vitréen qui remplit l’œil se désagrège en petites particules, projetant ces ombres mobiles sur la rétine. C’est un phénomène fréquent, surtout après 40-50 ans ou chez les personnes myopes.


Dans ce cas, aucune prise en charge médicale n’est nécessaire, car ces opacités ne représentent aucun danger pour la rétine ou la vision. Avec le temps, votre cerveau peut même les ignorer progressivement, un peu comme on s’habitue à un bruit de fond.


Pas d’inquiétude si :


  • Les corps flottants apparaissent progressivement et sont stables dans le temps.
  • Vous ne ressentez aucune douleur ni gêne visuelle importante.
  • Aucune modification brutale de votre vision n’a eu lieu.


Mais attention, dans certains cas, les corps flottants peuvent être le signe d’un problème plus sérieux.




Quand faut-il s’inquiéter et consulter un ophtalmologue en urgence ?


Certains signes doivent vous mettre immédiatement en alerte. Si vous ressentez l’un des symptômes suivants, il est important de consulter sans attendre, car ils peuvent révéler une pathologie rétinienne nécessitant une prise en charge rapide.


  • Augmentation soudaine du nombre de corps flottants


Imaginez que vous voyez soudain une pluie de points noirs dans votre champ de vision. Pas juste un ou deux filaments, mais des dizaines d’un seul coup. Ce genre d’apparition brutale peut être un signe de décollement postérieur du vitré (DPV) ou, plus grave encore, un décollement de la rétine.


Un décollement du vitré est fréquent et souvent bénin, mais dans 5 à 10 % des cas, il peut causer une déchirure rétinienne. Si cette déchirure n’est pas traitée rapidement, elle peut évoluer vers un décollement de rétine, c'est une urgence ophtalmologique.


  • Flashs lumineux (phosphènes)


Avez-vous l’impression de voir de petits éclairs lumineux en périphérie de votre vision, surtout dans l’obscurité ? Ce phénomène, appelé phosphène, se produit lorsque le vitré exerce une traction sur la rétine.


Un flash lumineux occasionnel peut arriver avec l’âge, mais s’ils deviennent fréquents et persistants, ils peuvent annoncer une déchirure rétinienne. Il est alors impératif de consulter.



  • Ombre ou voile noir dans le champ de vision


Si vous voyez apparaître une zone sombre ou un voile noir qui semble masquer une partie de votre champ visuel, il y a urgence ! Cela peut être un décollement de la rétine déjà en cours, nécessitant une prise en charge immédiate.


Le délai d’intervention est crucial : plus on agit vite, plus on a de chances de préserver la vision.



  • Vision floue ou baisse soudaine de l’acuité visuelle


Si, en plus des corps flottants, vous ressentez une perte de netteté ou une vision floue inexpliquée, cela peut signaler une hémorragie intraoculaire ou une atteinte plus sérieuse de la rétine.


Que faire si un doute persiste ?


Si vous n’êtes pas sûr que vos symptômes sont inquiétants ou non, ne prenez pas de risques. Un simple examen du fond d’œil chez un ophtalmologiste permet de vérifier si la rétine est intacte et d’écarter toute urgence.


👉 À suivre : Peut-on faire disparaître les corps flottants ? Y a-t-il des traitements pour s’en débarrasser ? Découvrons ensemble les solutions existantes !


4. Comment diagnostique-t-on les corps flottants ?


L’examen ophtalmologique : la première étape incontournable


Dès votre arrivée chez l’ophtalmologiste, il commencera par vous poser quelques questions :


  • Depuis quand voyez-vous ces corps flottants ?
  • Leur nombre a-t-il augmenté brusquement ?
  • Voyez-vous des flashs lumineux en périphérie de votre vision ?
  • Avez-vous remarqué une baisse de votre acuité visuelle ou un voile noir ?


Ces réponses sont cruciales car elles aident à évaluer le niveau d’urgence et à déterminer si des examens plus approfondis sont nécessaires.


Le fond d’œil : l’examen clé pour visualiser le vitré et la rétine


Le moyen le plus efficace pour examiner les corps flottants et vérifier l’état du vitré et de la rétine est le fond d’œil. Cet examen permet de voir directement l’intérieur de l’œil, y compris le vitré et la rétine, grâce à un instrument appelé ophtalmoscope.


Pour ce faire, l’ophtalmologiste utilise des gouttes de dilatation pupillaire (collyre mydriatique) afin d’agrandir la pupille et de permettre une vision détaillée du fond de l’œil. La dilatation peut rendre la vision légèrement floue pendant quelques heures, mais c’est une procédure indolore et sans danger.


Lors de cet examen, le médecin va chercher plusieurs signes :


  • Des opacités dans le vitré (corps flottants bénins).
  • Une traction sur la rétine (risque de déchirure).
  • Un décollement de rétine en cours (urgence médicale).
  • Une inflammation ou une hémorragie intraoculaire.


Si tout est normal et qu’aucun signe de danger n’est détecté, le médecin pourra vous rassurer et vous conseiller sur la gestion des corps flottants. Mais si une anomalie est suspectée, d’autres examens seront nécessaires.




Les examens complémentaires : aller plus loin si besoin


Dans certains cas, un simple fond d’œil ne suffit pas à poser un diagnostic précis. Des examens plus poussés peuvent être demandés pour mieux visualiser les structures internes de l’œil.


L’OCT (Tomographie par Cohérence Optique) : un scanner ultra-précis


L’OCT est une technique d’imagerie avancée qui fonctionne un peu comme un scanner en haute définition de la rétine. Il permet d’analyser les différentes couches de la rétine et du vitré avec une précision extrême, détectant la moindre anomalie.


Cet examen est particulièrement utile pour :

  • Repérer une traction du vitré sur la rétine.
  • Déceler de micro-déchirures invisibles au fond d’œil classique.
  • Analyser d’éventuelles inflammations (ex. : uvéite).


L’OCT est rapide, indolore et non invasif, mais il peut ne pas être suffisant si le vitré est très trouble. Dans ce cas, un autre examen peut être nécessaire.



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examen pour corps flottants

L’échographie oculaire : voir à travers un vitré opaque


Si le vitré est trop trouble à cause d’une hémorragie ou d’une forte opacité, l’ophtalmologiste peut utiliser une échographie oculaire.


Ce test consiste à envoyer des ultrasons à travers l’œil pour obtenir une image de la rétine et du vitré, même lorsqu’ils ne sont pas directement visibles. C’est un examen particulièrement utile en cas de :


  • Suspicion de décollement de rétine masqué par un vitré trop opaque.
  • Présence d’une hémorragie intraoculaire.
  • Vérification des structures profondes de l’œil après un traumatisme.


L’échographie est indolore et rapide, mais elle est surtout utilisée dans les cas où le fond d’œil classique ne donne pas une image assez claire.


Si votre ophtalmologiste vous confirme que vos corps flottants sont inoffensifs, il n’y a pas grand-chose à faire à part s’habituer à leur présence. Mais si un problème sous-jacent est détecté, il faudra peut-être envisager un traitement spécifique.


👉 À suivre : Peut-on faire disparaître les corps flottants ? Quelles sont les solutions pour améliorer le confort visuel ? Découvrons ensemble les options disponibles ! 






5. Quelles sont les solutions pour s'en débarasser ?



Vous voyez ces petits filaments ou taches noires flotter devant vos yeux et vous vous demandez : “Existe-t-il un moyen de les faire disparaître ?” La réponse est… oui et non.


Si certains patients finissent par s’habituer à leurs corps flottants et ne les remarquent presque plus, d’autres, en revanche, les trouvent très gênants, notamment lorsqu’ils perturbent la lecture, la conduite ou l’usage d’écrans.


Voyons ensemble les solutions existantes, de la simple adaptation aux traitements plus invasifs.



1. La vitréolyse au laser YAG : une solution non invasive, mais limitée


Il s’agit d’un traitement au laser qui vise à fragmenter ou vaporiser les corps flottants pour les rendre moins gênants. L’intervention est réalisée avec un laser YAG (Yttrium Aluminium Garnet), un dispositif déjà utilisé pour d’autres traitements oculaires comme la chirurgie de la cataracte secondaire.


  • Comment se déroule l’intervention ?


L’ophtalmologiste dilate la pupille avec un collyre.

Un laser est dirigé vers les corps flottants pour les briser en particules plus fines ou les éloigner du champ visuel.

L’intervention dure entre 15 et 30 minutes et se fait en ambulatoire, sans hospitalisation.


  • Avantages de la vitréolyse


Non invasive : Pas de chirurgie, pas d’incision.

Rapide : Intervention en quelques minutes.

Récupération immédiate : Pas d’arrêt de travail nécessaire.


  • Inconvénients et limites


Peu efficace sur certains corps flottants : Seuls les opacités bien définies et éloignées de la rétine peuvent être traitées.

Risque de persistance : Certains fragments restent visibles après l’intervention.

Pas sans danger : Risques rares de dommages rétiniens ou d’inflammation.


  • Qui peut en bénéficier ?


Patients ayant des corps flottants bien localisés et très gênants.

Ceux qui ne s’adaptent pas après plusieurs mois.

Les patients sans risque ophtalmologique particulier.


  • Verdict ?

La vitréolyse est une alternative intéressante pour certains patients, mais elle n’est pas toujours efficace et doit être pratiquée par un spécialiste expérimenté.


2. La vitrectomie : l’option radicale, mais risquée


Qu’est-ce que la vitrectomie ?


La vitrectomie est une chirurgie intraoculaire qui consiste à retirer complètement le corps vitré pour éliminer définitivement les corps flottants. Le vitré est remplacé par une solution saline ou un gel synthétique, permettant à l’œil de fonctionner normalement.


  • Déroulement de l’opération


  • Réalisée sous anesthésie locale.
  • Trois micro-incisions sont faites pour insérer des instruments chirurgicaux miniatures.
  • Le vitré est aspiré et remplacé par un liquide transparent.
  • L’intervention dure environ 30 à 60 minutes.


  • Avantages de la vitrectomie


  • Élimination totale des corps flottants.
  • Résultats immédiats et vision nette dès la récupération.
  • Solution permanente pour ceux qui ne supportent plus leurs corps flottants.


  • Risques et complications possibles


  • Décollement de rétine : Une des complications majeures (1 à 2 % des cas).
  • Cataracte précoce : La plupart des patients opérés développent une cataracte dans les 2 à 5 ans suivant l’intervention.
  • Infection intraoculaire (endophtalmie) : Très rare, mais grave.


  • Qui peut en bénéficier ?


  • Patients dont les corps flottants altèrent fortement la qualité de vie.
  • Cas où aucune autre solution n’a fonctionné.
  • Patients conscients des risques et prêts à accepter une chirurgie.


  • Verdict ?

La vitrectomie est l’unique solution garantissant la disparition totale des corps flottants, mais elle est réservée aux cas extrêmes, car les risques ne sont pas anodins.


3. Observation et adaptation : le cerveau fait le travail


Il faut savoir que dans la plupart des cas, aucune intervention n’est nécessaire.


Pourquoi ? Parce que le cerveau a une capacité étonnante d’adaptation sensorielle.


Avec le temps, il apprend à ignorer les corps flottants en minimisant leur perception. Ce phénomène, appelé neuro-adaptation, est comparable à une horloge qui fait du bruit : au début, on l’entend tout le temps, puis on finit par ne plus y prêter attention.


Combien de temps faut-il pour s’y habituer ?

Cela varie d’une personne à l’autre. Certains ne les remarquent plus après quelques semaines, tandis que d’autres peuvent mettre plusieurs mois ou années à s’adapter.


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Si vous souffrez de corps flottants et que vous hésitez sur la marche à suivre, parlez-en à un ophtalmologiste. Un bon spécialiste pourra évaluer si un traitement est nécessaire et lequel est le plus adapté à votre situation.


👉 À suivre : Peut-on prévenir l’apparition des corps flottants ? Existe-t-il des solutions naturelles ? On vous dit tout dans le prochain chapitre


6. Les corps flottants peuvent-ils disparaître d’eux-mêmes ?


Vous les avez remarqués un jour, ces petites ombres flottantes, et depuis, impossible de ne plus les voir. Mais une question vous trotte dans la tête : “Vont-ils finir par disparaître tout seuls ?”


La réponse est oui… mais pas toujours. Certains corps flottants s’atténuent avec le temps, d’autres restent présents mais deviennent moins gênants, et dans de rares cas, ils peuvent complètement disparaître. Tout dépend de leur nature, de leur emplacement et de la capacité du cerveau à s’y adapter.


Voyons ensemble comment cela fonctionne.


L’évolution naturelle des corps flottants


  • Ils peuvent se résorber partiellement ou totalement


Certains corps flottants sont constitués de cellules inflammatoires ou de débris issus d’une petite hémorragie intraoculaire. Dans ces cas, l’organisme peut les éliminer naturellement, et ils finissent par disparaître.


En revanche, lorsque les corps flottants sont formés par des agrégats de collagène liés au vieillissement du vitré, ils ne disparaissent généralement pas. Ils peuvent cependant devenir moins gênants avec le temps.


  • Ils peuvent se déplacer en dehors du champ visuel


Le vitré est une substance fluide qui bouge avec les mouvements oculaires. Avec le temps, les corps flottants peuvent descendre ou se positionner en périphérie de la vision, où ils deviennent moins visibles. Certaines positions de la tête influencent également leur perception : en regardant vers le haut, ils peuvent temporairement s’éloigner du centre visuel.


  • Le cerveau apprend à les ignorer


Le cerveau a une capacité d’adaptation remarquable. Au fil du temps, il peut filtrer les corps flottants et minimiser leur perception, comme il le fait pour d’autres stimuli visuels non essentiels.


L’attention que l’on porte aux corps flottants joue un rôle important dans ce processus. Plus on s’y focalise, plus ils deviennent gênants. À l’inverse, une distraction visuelle (lecture, activité dynamique) aide à les rendre moins perceptibles.


L’adaptation peut prendre de quelques semaines à plusieurs mois selon les individus. Dans certains cas, elle ne se produit jamais si l’anxiété ou l’attention excessive maintiennent la perception des flottants à un niveau élevé.


Les facteurs qui influencent leur perception


  • La lumière et le contraste


Les corps flottants sont plus visibles sur un fond clair et uniforme, comme un ciel dégagé ou un écran blanc. Une lumière intense accentue les contrastes et projette des ombres plus marquées sur la rétine, rendant leur présence plus évidente.


Le port de lunettes de soleil polarisées peut aider à atténuer cet effet en réduisant l’éblouissement.


  • La fatigue visuelle


Une longue exposition aux écrans, un manque de sommeil ou une lecture prolongée peuvent accentuer la perception des corps flottants. Lorsque les yeux sont fatigués, le cerveau filtre moins bien ces images parasites.


Faire des pauses régulières, s’hydrater correctement et éviter les environnements visuellement monotones permet de limiter cet effet.


  • Le stress et l’anxiété


L’anxiété peut amplifier la perception des corps flottants. Plus on y pense, plus ils deviennent envahissants. Ce phénomène est similaire à celui des acouphènes : une attention excessive peut rendre un phénomène bénin particulièrement gênant.


Pratiquer des activités qui détournent l’attention et adopter des techniques de relaxation peut aider à réduire cette focalisation mentale.


Peuvent-ils réellement disparaître ?


Les corps flottants peuvent parfois se résorber s’ils sont dus à une hémorragie ou une inflammation. Dans la majorité des cas, ils deviennent moins visibles avec le temps, soit parce qu’ils se déplacent hors du champ de vision, soit parce que le cerveau apprend à les ignorer.



👉 À suivre : Affectent ils la vision ? Nous verrons ensemble comment protéger sa vision et limiter leur impact au quotidien.



7. Les corps flottants affectent-ils la vision ?


Les corps flottants sont-ils simplement une gêne ou peuvent-ils réellement altérer la vision ? Si les ophtalmologistes affirment souvent qu’ils sont bénins, la réalité est plus nuancée. Leur impact sur la vision dépend de leur taille, de leur densité, de leur localisation dans l’œil et des activités quotidiennes de la personne concernée.


Dans certains cas, ils sont presque imperceptibles et ne posent aucun problème. Dans d’autres, ils deviennent une source constante de frustration, altérant la concentration et rendant certaines tâches plus difficiles.



  •  Lecture et travail sur écran : une lutte permanente


Les personnes qui passent beaucoup de temps à lire ou à travailler sur ordinateur sont souvent les plus impactées. Sur un fond blanc ou clair, les corps flottants deviennent très visibles et semblent bouger à chaque mouvement des yeux, ce qui oblige à faire un effort d’adaptation constant.


  • Lors de la lecture, ils peuvent obstruer certaines lettres, obligeant à ajuster la position du regard en permanence.
  • Sur un écran d’ordinateur, ils sont particulièrement gênants, car l’effet de contraste entre le texte et l’arrière-plan accentue leur visibilité.


Conséquences :


  • Fatigue visuelle accrue en fin de journée.
  • Baisse de concentration et frustration en cas de texte long à lire.
  • Tendance à bouger la tête ou à cligner des yeux plus fréquemment pour tenter de repositionner les corps flottants.



  • Activités de précision : un obstacle au focus visuel


Les métiers nécessitant une grande précision visuelle peuvent être fortement perturbés par les corps flottants.


  • Chirurgiens et professionnels de santé : Lors d’actes médicaux de précision, la présence de taches flottantes peut gêner la vision du champ opératoire.
  • Bijoutiers, graphistes, dessinateurs : Tout travail nécessitant un focus minutieux sur un détail peut devenir compliqué lorsque des opacités perturbent la concentration.
  • Horlogers, électroniciens : La manipulation de petites pièces demande une vision parfaitement nette, ce que les corps flottants viennent troubler.



  • Conduite : des perturbations visuelles potentiellement dangereuses


Lorsqu’on est au volant, tout élément perturbant le champ de vision peut avoir des conséquences importantes.


  • En plein jour, surtout avec un ciel dégagé, les corps flottants deviennent plus visibles et peuvent distraire l’attention.
  • De nuit, avec les phares des voitures ou les lumières de la ville, ils peuvent provoquer un léger flou dans le champ visuel.
  • En situation de forte luminosité ou de réverbération, ils peuvent se superposer aux éléments de la route et gêner le regard.



  • Sports et activités en extérieur : une distraction permanente


Les personnes qui pratiquent des sports de plein air ou qui ont besoin d’un regard net et précis pour leur activité peuvent également être fortement impactées.


  • Tennis, golf, sports de balle : Lorsqu’on suit un objet en mouvement rapide, les corps flottants peuvent créer un parasitage du regard, obligeant à cligner des yeux plus fréquemment pour tenter de clarifier l’image.
  • Chasse, tir à l’arc, observation animalière : Dans ces disciplines où la précision visuelle est essentielle, la présence de taches flottantes peut gêner l’alignement et la concentration.
  • Photographie et astronomie : Les passionnés d’image et d’observation du ciel peuvent ressentir une vraie frustration, car leur vision est leur principal outil de travail.


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👉 À suivre : et l'anxiété dans tout ça ?





corps flottant

8. Stress, anxiété et perception des corps flottants : pourquoi plus on y pense, plus on les voit ?



  • Le rôle du stress et de l’attention sélective


Le cerveau est une machine perfectionnée, mais il a un défaut majeur : plus on porte attention à un phénomène gênant, plus celui-ci devient omniprésent.


Pourquoi les corps flottants sont-ils plus gênants en période de stress ?

  • L’hyper-vigilance. Lorsqu’on est stressé, le cerveau est en état d’alerte et détecte davantage les signaux sensoriels, y compris les perturbations visuelles mineures.
  • La focalisation excessive. Une personne anxieuse va scruter ses corps flottants en permanence, ce qui empêche le processus naturel d’adaptation cérébrale.
  • L’augmentation de la sensibilité sensorielle. Le stress chronique peut exacerber la perception de petites anomalies visuelles, les rendant plus dérangeantes qu’elles ne devraient l’être.

Cela fonctionne comme les acouphènes : quelqu’un qui se focalise constamment sur un bourdonnement d’oreille aura du mal à l’ignorer, alors qu’une personne détendue parviendra à l’oublier.


Exemple :

Une personne qui découvre ses corps flottants un jour d’été sous un ciel bleu peut les trouver curieux, puis les oublier.

Une personne stressée va, au contraire, les analyser en permanence, vérifier leur forme, essayer de les suivre, se demander s’ils empirent… et donc les percevoir encore plus fortement.

Résultat : le cerveau ancre le phénomène et empêche l’adaptation naturelle.



  • L’anxiété et l’obsession visuelle : un cercle vicieux


L’anxiété liée aux corps flottants peut rapidement devenir un problème plus psychologique que médical. Certaines personnes développent une véritable obsession autour de ces opacités, ce qui renforce leur perception.

Les comportements typiques des personnes anxieuses face aux corps flottants :

  • Recherche excessive d’informations. Lire des dizaines de forums, regarder des vidéos sur YouTube, analyser chaque témoignage (ce qui renforce l’anxiété).
  • Vérifications constantes. Fermer un œil, puis l’autre, bouger les yeux pour tester leur mouvement, chercher s’ils ont changé.
  • Évitement de certaines situations. Ne plus regarder le ciel, éviter les écrans blancs, changer son mode de vie par peur d’aggraver le problème.


Ce que cela provoque

  • Le cerveau enregistre les corps flottants comme une menace et ne les filtre plus, rendant leur perception permanente.
  • L’adaptation devient quasiment impossible, car l’esprit refuse de les ignorer.
  • La frustration et la colère prennent le dessus, renforçant encore plus l’anxiété.

C’est pourquoi certains patients trouvent leurs corps flottants insupportables, tandis que d’autres s’y habituent rapidement. La différence repose sur le niveau d’attention qu’ils y accordent.



  • Comment réduire la gêne liée au stress et favoriser l’adaptation ?


Modifier son rapport aux corps flottants


  • Accepter qu’ils sont là et qu’ils ne disparaîtront pas immédiatement.
  • Arrêter de les tester et de chercher à les suivre, ce qui les rend encore plus visibles.
  • Comprendre que la perception dépend plus du cerveau que de la réalité visuelle.


Pratiquer la relaxation et le lâcher-prise

Les techniques de relaxation aident à réduire l’attention excessive portée aux corps flottants et permettent au cerveau de se désintéresser progressivement du phénomène.


Techniques recommandées :


  • Méditation et pleine conscience. Apprendre à observer ses sensations sans y réagir émotionnellement.
  • Exercices de respiration profonde. Réguler le stress et diminuer l’hyper-vigilance visuelle.
  • Hypnose et thérapie cognitive. Certaines personnes trouvent un grand soulagement en rééduquant leur perception par des méthodes comportementales.


S’occuper l’esprit et varier les stimulations visuelles


Une bonne distraction est l’un des meilleurs moyens de forcer le cerveau à ignorer les corps flottants.

  • Lire un livre avec une police de caractère agréable, sur fond légèrement coloré.
  • Regarder des vidéos dynamiques avec beaucoup de mouvements pour occuper la vision.
  • Faire du sport ou des promenades en extérieur dans des environnements visuellement riches (forêt, ville animée).
  • Réduire le temps passé sur les forums et éviter la recherche excessive d’informations anxiogènes.


  • Que faire si l’anxiété devient trop forte ?


Si les corps flottants deviennent une obsession constante, empêchent de travailler ou provoquent une détresse psychologique importante, il est important d’en parler avec un professionnel.

Un psychologue ou un psychiatre peut aider à :

  • Identifier les pensées négatives liées aux corps flottants et les déconstruire.
  • Proposer une thérapie comportementale pour diminuer leur impact sur la vie quotidienne.
  • Prescrire des anxiolytiques légers en cas de détresse aiguë (dans les cas les plus extrêmes).

Certaines études ont montré que les personnes souffrant d’anxiété généralisée ou de stress post-traumatique sont plus susceptibles de percevoir les corps flottants comme une gêne majeure, tandis que d’autres s’y habituent sans problème.



  • Reprendre le contrôle sur la perception


  • Le stress et l’anxiété amplifient la perception des corps flottants et empêchent le cerveau de les ignorer.


  • Plus on y pense, plus ils deviennent visibles : la focalisation crée un effet “loupe”.


  • La méditation, les distractions visuelles et les exercices de relaxation sont des outils puissants pour limiter l’attention excessive portée aux corps flottants.



  • Si la gêne devient obsessionnelle, un accompagnement psychologique peut être nécessaire pour rééduquer le cerveau à ignorer ces perturbations visuelles.


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9. Prévention et Conseils Pratiques


Les corps flottants apparaissent généralement avec l’âge ou en raison de modifications naturelles du vitré. Il n’existe pas de solution miracle pour les éviter totalement, mais certains gestes peuvent limiter leur apparition ou réduire leur impact au quotidien. En adoptant de bonnes habitudes pour préserver la santé oculaire, on peut aussi ralentir la dégénérescence du vitré et améliorer la qualité de la vision.


  • Protéger ses yeux de la lumière bleue et des UV


L’exposition prolongée aux rayons ultraviolets (UV) du soleil et à la lumière bleue des écrans peut accélérer le vieillissement du vitré et de la rétine.


Les UV favorisent le stress oxydatif, qui détériore progressivement les cellules de l’œil, augmentant le risque d’apparition précoce des corps flottants.

La lumière bleue (émise par les écrans d’ordinateur, de smartphone et de tablette) pourrait avoir un effet néfaste sur les cellules rétiniennes et aggraver la fatigue visuelle, rendant les corps flottants plus gênants.


Conseils pratiques :

Porter des lunettes de soleil de qualité (indice UV400) lors des expositions prolongées.

Utiliser un filtre anti-lumière bleue sur les écrans ou activer le mode “lumière nocturne”.

Faire des pauses régulières lorsque l’on travaille devant un écran (règle du 20-20-20 : toutes les 20 minutes, fixer un objet à 20 pieds de distance pendant 20 secondes).



  • L’hydratation : un élément clé pour la santé du vitré


Le vitré est composé à 98 % d’eau. Une déshydratation chronique peut modifier sa structure et favoriser la formation d’opacités.


Un apport suffisant en eau permet de maintenir la transparence et l’élasticité du vitré, réduisant ainsi le risque d’apparition des corps flottants.

La sécheresse oculaire accentue la perception des corps flottants, car elle modifie la diffusion de la lumière dans l’œil.


Conseils pratiques :


  • Boire 1,5 à 2 litres d’eau par jour.
  • Éviter les excès d’alcool et de caféine, qui favorisent la déshydratation.
  • Utiliser des larmes artificielles en cas de sécheresse oculaire.


  • Alimentation et compléments : un rôle clé dans la prévention


Une alimentation équilibrée peut ralentir le vieillissement du vitré et protéger les cellules de l’œil contre l’oxydation. Certains nutriments sont particulièrement bénéfiques pour la santé oculaire.


  • Les antioxydants : contre le stress oxydatif


Ils aident à neutraliser les radicaux libres responsables du vieillissement des cellules oculaires.


  • Vitamine C : présente dans les agrumes, les kiwis, les poivrons.
  • Vitamine E : huile d’olive, amandes, noisettes.
  • Zinc et sélénium : présents dans les fruits de mer, les graines de courge et les noix.


  • Les oméga-3 : pour une meilleure fluidité du vitré


Les acides gras oméga-3, présents dans les poissons gras (saumon, sardine, maquereau), jouent un rôle dans l’hydratation et la souplesse du vitré.


Conseils pratiques :

  • Adopter une alimentation riche en fruits et légumes colorés.
  • Privilégier les poissons gras au moins 2 fois par semaine.
  • Éviter les aliments ultra-transformés et les excès de sucre, qui favorisent l’inflammation.


  • Exercices oculaires et gestion du stress


La fatigue oculaire et le stress peuvent rendre les corps flottants plus visibles, notamment en augmentant la sensibilité aux contrastes.


Exercices pour améliorer la flexibilité du vitré


Certaines pratiques oculaires permettent d’entretenir la souplesse du vitré et d’améliorer la circulation intraoculaire.


  • Mouvements circulaires des yeux : en suivant un objet du regard sans bouger la tête.
  • Fixation sur un point proche, puis sur un point lointain : permet de stimuler l’adaptation oculaire.
  • Palming : frotter ses mains et les poser doucement sur les yeux fermés pour détendre les muscles oculaires.


Gérer le stress pour limiter l’attention excessive sur les corps flottants


L’anxiété et le stress peuvent rendre les corps flottants plus visibles, car le cerveau a tendance à se focaliser sur les éléments gênants.


  • Pratiquer la respiration profonde et la relaxation.
  • Faire du sport pour améliorer la circulation sanguine oculaire.
  • Éviter de fixer longtemps un même point, varier les activités visuelles.




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gestion stress

10. Quelques témoignages...


Les corps flottants sont une gêne visuelle courante, mais leur impact varie énormément d’une personne à l’autre. Alors que certains s’y habituent rapidement et finissent par ne plus les remarquer, d’autres les trouvent particulièrement handicapants au quotidien, selon leur métier, leurs loisirs et leur sensibilité visuelle.


Voici une sélection de témoignages concrets reflétant des situations variées :



  • Difficultés au travail : quand la concentration est perturbée



Paul, 38 ans, ingénieur en informatique

“Quand j’ai commencé à voir des taches noires sur mon écran, j’ai cru qu’il était sale. Aujourd’hui, elles sont toujours là, et je dois parfois bouger les yeux pour les éviter. C’est fatigant, surtout après plusieurs heures devant mon ordinateur. J’ai dû agrandir les polices de caractère et utiliser un fond d’écran moins clair pour que ça soit plus supportable.”


Sophie, 29 ans, graphiste et illustratrice

“Je dessine toute la journée sur tablette graphique et mes corps flottants s’invitent régulièrement dans mon champ de vision. Je perds parfois le fil, pensant que c’est une tâche sur mon écran. Ça me distrait énormément et ralentit mon travail, surtout quand je travaille sur des détails précis.”


Marc, 51 ans, chirurgien

“En chirurgie, la précision visuelle est primordiale. J’ai la chance que mes corps flottants soient relativement discrets, mais dans certaines conditions d’éclairage, je suis obligé de modifier mon angle de vision pour éviter qu’ils ne gênent ma concentration.”




  • Sports et activités de plein air : un parasitage visuel constant



Claire, 45 ans, passionnée de randonnée

“Le problème, ce n’est pas seulement de les voir, c’est qu’ils attirent mon attention en permanence, surtout en plein soleil. J’ai du mal à profiter pleinement de mes balades. Avant, je regardais le paysage sans me poser de questions, maintenant, il y a toujours ces petites ombres qui viennent parasiter mon regard.”


David, 34 ans, joueur de tennis

“Je suis un gros pratiquant de tennis, et au début, mes corps flottants ont complètement perturbé mon jeu. Je les confondais parfois avec la balle en l’air, ce qui me faisait réagir en retard. J’ai fini par m’adapter, mais cela m’a pris plusieurs mois.


  • Lecture et écrans : un inconfort permanent


Julien, 27 ans, étudiant en médecine

“Je passe mes journées à lire et à analyser des documents. Mes corps flottants sont particulièrement gênants lorsque je travaille sur fond blanc. J’ai essayé d’utiliser des filtres jaunes sur mon écran et des polices plus grandes, mais je ressens toujours une fatigue oculaire plus rapide qu’avant.”


Isabelle, 53 ans, professeure de littérature

J’adore lire, mais avec les corps flottants, j’ai dû m’adapter. Quand je suis en train de suivre une ligne de texte, ils se superposent et rendent la lecture plus fatigante. Je lis maintenant avec une lampe tamisée et sur des supports aux fonds légèrement colorés pour moins les voir.”


  • Psychologie et anxiété : une gêne plus importante pour certains


Nadia, 41 ans, sujette à l’anxiété

Depuis que j’ai remarqué mes corps flottants, je n’arrive plus à ne pas y penser. Même quand je regarde ailleurs, j’ai cette sensation qu’ils sont là. Je suis en train de faire un travail sur moi-même pour ne plus leur accorder autant d’importance, mais c’est difficile.”


Mathieu, 35 ans, ancien insomniaque

“Le soir, quand je suis fatigué, mes corps flottants semblent plus visibles. Je me suis rendu compte que quand je suis stressé ou que je dors mal, ils sont bien plus dérangeants. J’essaie donc de mieux gérer mon sommeil et mon anxiété, et ça aide un peu.”



Les témoignages montrent que l’impact des corps flottants varie énormément selon le mode de vie et la sensibilité individuelle. Certaines personnes s’y habituent vite, d’autres en souffrent quotidiennement, notamment celles qui ont besoin d’une vision parfaite pour leur métier ou leurs loisirs.


Alors que l’adaptation cérébrale fonctionne bien pour beaucoup de patients, d’autres attendent avec impatience des avancées médicales pour trouver une solution durable.


11. Conclusion : Une nouvelle approche pour mieux vivre avec les corps flottants


Les corps flottants sont une réalité pour de nombreuses personnes, avec des impacts très variables selon les individus. Certains s’y habituent rapidement, tandis que d’autres les trouvent particulièrement gênants dans leur vie quotidienne, que ce soit pour travailler, lire, conduire ou pratiquer leurs loisirs.


Malgré leur fréquence, les solutions existantes sont encore limitées et souvent insatisfaisantes. C’est pourquoi nous développons une approche innovante pour mieux comprendre ce phénomène et proposer une alternative adaptée à ceux qui en souffrent.


Notre projet vise à réduire l’impact des corps flottants sur la vie quotidienne en s’appuyant sur des recherches avancées et sur l’expérience des personnes concernées. Pour affiner notre solution et mesurer son efficacité à grande échelle, nous lançons une étude participative afin de mieux cerner l’influence des corps flottants sur la population et d’optimiser les méthodes pour les atténuer.


Si vous êtes concerné, vous pouvez contribuer dès aujourd’hui en remplissant notre questionnaire. Votre témoignage nous aidera à affiner notre approche et à proposer une solution véritablement adaptée aux besoins des patients.




Abonnez-vous dès maintenant pour être informé des avancées du projet et être parmi les premiers à bénéficier de cette nouvelle approche dès son lancement.


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